[Test] Steel Strider
Steel Strider est un jeu de tir somme toute assez classique. Développé par le japonais Astro Port une référence dans les jeux de tir 2D et de méchas des années 80. Sans grande surprise, le développeur japonais nous propose un jeu nippon ni mauvais. (Je sais, c’est nul mais il fallait que je la place !).
Agent d’une organisation secrète, vous disposez d’un mécha high-tech pour rétablir l’ordre et la justice (je l’avais dit que ce n’était pas original !). Franchement, c’est très arcade comme synopsis, mais à la limite on s’en moque, c’est juste pour préciser qu’on se situe bien dans l’esprit des jeux fin des années 80. Et tout particulièrement des jeux d’arcade !
Très rapidement vous allez vous rendre compte de la difficulté du jeu, et ce, même pour les pros du genre. On ne pourra pas s’empêcher de faire la comparaison avec Strider, jeu de tir également en 2D et à la difficulté surréaliste ! Il est d'ailleurs fort probable que le nom de ce jeu soit un hommage à ce dernier.
Si vous êtes familier des jeux de tir en 2D, vous ne serez pas dépaysés par la technicité nécessaire à la bonne progression. Le panel d’armes à votre disposition vous aidera dans ce sens mais c’est davantage aux pièges et aux sauts trop courts que vous devrez faire particulièrement attention. On retrouve le principe des “power up” qui vous octroient un bonus temporaire et surtout les recharges de vie à ne pas rater. Mais comme je le disais, il n’y a rien de bien original…
Je me suis rendue compte que je l’écrivais souvent dans mes critiques mais je le redis ici aussi : Attendez-vous à mourir… souvent… Le jeu est particulièrement retors. Ceci étant cela n’enlève en rien à l’intérêt du jeu. Tout en restant difficile, il n’en demeure pas moins accessible… Si vous avez connu Rick Dangerous 2, vous survivrez à Steel Strider..
Et à la différence d’un jeu des années 80, ici vous pouvez faire évoluer vos équipements au fil de votre progression dans les tableaux (ça faisait un bail que je n’avais pas parlé de tableau au sujet d’un jeu, tout cela ne me rajeunit pas !). Bien entendu, les armes peuvent être améliorées.
Coté maniabilité
Comme souvent, je joue avec un stick arcade, ici, je joue avec les deux sticks, un pour les déplacements et un pour le tir. De fait, j’avoue disposer d’un atout considérable en termes de maniabilité. SI vous êtes davantage clavier/souris vous allez en baver… Je vous conseil de palier ce manque par une manette de type Xbox. L’expérience de jeu n’en sera que plus réussie (et surtout moins frustrante). Ceci dit, il convient de souligner que l’on peut sauvegarder à tout moment… Une hérésie dites-vous ? Je suis bien d’accord ! Ce qui fait la difficulté d’un jeu de ce genre c’est le check point, le nombre de vie, la difficulté… Même si la difficulté est au rendez-vous, la possibilité de refaire une manœuvre ratée réduit considérablement le challenge…
Coté graphique
On reste sur de la 2D, qui n’a rien de bien original. Et on ne m’enlèvera pas de l’idée que l’inspiration vient tout de même de Strider sorti notamment sur Amiga 500. Par contre c’est clair qu’il y a beaucoup moins de problèmes de collision et une palette de couleurs plus large. On s’étonnera cependant de constater que malgré les capacités techniques actuelles, on reste sur un rendu visuel un peu pâle…
Si globalement le jeu est plaisant et accessible, il n’en demeure pas moins difficile pour les néophytes. Seul point noir à l’horizon, on regrettera qu’il n’apporte rien de concret au genre, il est simplement dans la lignée, ni plus ni moins ! De fait, les amateurs du genre, les fans de la première heure, resteront peut être sur leur faim. Mis à part ça, ça reste une réussite et un bon investissement pour le prix.
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