[Test] Quantum Conundrum
L'ère du jeu vidéo est désormais ouverte aux jeux de réflexion avec vue à la première personne. Suite à l'énorme succès de la saga Portal, on voit quelques jeux de ce nouveau genre sortir de l'ombre. Quantum Conundrum fait justement partie de cette catégorie et nous allons voir que ce qui est nouveau ne nous fait pas systématiquement penser que "c'était mieux avant".
Vous êtes l'heureux neveu d'un inventeur de génie. Cet homme qui a tout pour lui scientifiquement parlant obtient votre garde dès que votre mère estime qu'il est sujet à bien trop de solitude, une excuse pour partir en vacances tranquillement. Vous avez donc eu droit, depuis votre plus jeune âge, à des démonstrations d'inventions aussi originales que dangeureuses.
Alors que vous vous installiez chez votre oncle pour une ènième fois, il se passa quelque chose d'étrange. C'est en pleine expérience qu'il perdit la mémoire et se retrouva coincé dans une dimension parallèle depuis laquelle il lui est possible de communiquer avec vous. Pour l'aider à retourner dans votre dimension, il va vous guider à travers bon nombre d'énigmes que vous devrez résoudre à l'aide d'un gant spécial vous permettant de contrôler certaines dimensions.
A travers tout le jeu il vous faudra manier divers objets afin de faire fonctionner des interrupteurs vous permettant d'avancer dans l'immense manoir de votre oncle. Vous ferez face à tout un tas d'obtascles tels que des ventilateurs géants, des faisceaux lasers, des crevasses et j'en passe. Afin de traverser toutes ces épreuves il vous faudra maîtriser les dimensions avec brio, ces dimensions influent sur le poids des objets, la gravité ou sur le continuum espace-temps.
Les dimensions que vous activez ont des effets sur l'ensemble de l'environnement. Par exemple dans la dimension "plume" il vous sera possible de porter des objets trop lourds en temps normal et au contraire dans la dimension "plomb" une boîte en carton peut exploser une vitre. Ralentir le temps vous permettra de faire d'objets volants des plateformes sur lesquelles vous aurez le temps de sauter. Inverser la gravité vous permettra de gravir de hauts obstacles et toutes ces dimensions combinées (une seule pouvant être activée à la fois) vous permettront de surmonter n'importe quel obstacle.
Le Gameplay est plutôt simple, vous pouvez atrapper des objets, les poser ou les lancer mais aussi sauter et vous disposez des dimensions à l'aide des boutons L et R. Pour disposer d'une dimension dans une salle vous devrez avoir au préalable branché la batterie de cette dimension dans l'appareil concerné. Vous devrez faire preuve d'un bon Timing mais aussi de dextérité dans certaines phases de plateforme pas toujours évidentes avec la vue à la première personne. Heureusement vous apprendrez à vous servir des dimensions une par une afin de bien prendre le Gameplay en mains.
Graphiquement le jeu est très mignon, pas forcément très poussé mais l'effet cartoon est très agréable tout comme la bande son plutôt reposante dans des phases de jeu parfois stressantes. L'humour est omniprésent dans ce jeu, entre les histoires et autres discours de votre oncle, l'écran qui vous raconte ce que vous ne vivrez jamais lorsque vous périssez lors d'une énigme (allant de la première voiture jusqu'aux zombies de l'apocalypse) et la décoration plutôt originale (il y a même une référence à Toy Story ^^).
Quantum Conundrum, un jeu au nom que je n'arrive toujours à prononcer correctement s'avère être une très bonne surprise. Bénéficiant d'une bonne réalisation, vous ne pourrez que vous amuser dans ce jeu, à moins de ne pas être fan d'énigmes quelques fois prise de tête mais jamais insurmontables. Malgré un scénario plutôt basique, l'humour omniprésent saura vous faire passer outre ce petit bémol. En plus de la dizaine d'heures de jeu afin de terminer le mode histoire, vous pourrez refaire les niveaux le plus rapidement possible et partager vos résultats en ligne. Les 15€ demandés pour ce jeu sont tout à fait justifiés donc si vous êtes fans du genre foncez, vous ne serez de loin pas déçus.
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