[Test] DLC Quest
La quête du DLC est quelque chose de périlleux, d'oréneux et parfois même de frustrant. Ce qu'on appelle DLC signifie en fait Download Content que l'on traduirait par contenu téléchargeable. DLC Quest a été créé pour dénoncer cette pratique et montrer à quel point elle peut être tournée en ridicule tant certains éditeurs se lâchent pour faire payer quelques costumes, ou même des parties entières de jeux vidéo. Rentrons plus en détails dans ce jeu et voyez par vous même.
DLC Quest est un petit jeu de plateforme tout en pixels sorti tout droit de l'univers des jeux 8-bits avec de sympathiques graphismes et une jolie bande son. Vous y incarnez un petit personnage très limité dans ses déplacements au début du jeu et qui va devoir sauver la princesse d'un "Bad Guy". Malgré cet air de déjà vu scénaristique vous serez tout de suite mis au parfum, toutes les possibilités de déplacement et d'action de votre personnage ainsi que la musique ou encore l'animation sont des choses que vous devrez acheter en DLC.
Vous vous dites que pour un jeu qui coûte 3€ vous devriez pouvoir faire un peu plus que de simplement pouvoir marcher vers la droite sans aucune autre option ? Ne vous en faites pas les DLC sont achetables directement dans le jeu grâce à des pièces que vous devrez récolter. C'est d'ailleurs là l'objectif du jeu, récolter un maximum de pièces afin de vous acheter tous les DLC qui rendront le jeu aussi plaisant que possible par son aspect et la possibilité d'avancer dans l'aventure.
Je préfère vous le dire tout de suite, cette histoire de princesse sera réglée en une demi-heure à peine. Heureusement il ne s'agit que de l'une des 2 campagnes proposée intitulée "DLC Quest". La seconde nommée "Live Freemium or Die" vous enverra dans un endroit où vous apercevrez des tombes, beaucoup de tombes, avant d'apprendre qu'un terrible monstre sème le chaos sur le village, une nouvelle mise en scène pour de nouveaux DLC. Cette seconde campagne vous tiendra en haleine une petite heure en ligne droite.
Malgré la courte durée du jeu, vous aurez à retourner à des endroits déjà visités afin de collecter toutes les pièces et DLC. Ces derniers s'avèrent être de petites boîtes qui, une fois récoltées, permettent d'acheter le DLC du même nom chez le marchand grâce à vos pièces. Si vous devez retourner en arrière c'est tout simplement qu'il y a des endroit inaccessibles au début du jeu pour cause par exemple d'une plateforme trop élevée ou de buissons dérangeants. Heureusement une fois les DLC appropriés achetés tous les chemins vous seront ouverts, ceux visibles comme ceux cachés.
Le jeu se moque ouvertement, sans retenue et avec humour des DLC et des joueurs prêts à payer le prix fort pour les acquérir. La durée de vie est certes très faible mais les références, les clins d'oeils, les trolls sont très nombreux, j'ai d'ailleurs été plié de rire quand j'ai compris à quoi servait le Season Pass. Les dialogues sont souvent complètement décalés avec un humour que j'adore. Le jeu est malheureusement uniquement en anglais mais il n'est vraiment pas difficile à comprendre et les références encore moins.
Au final on pourrait presque dire qu'il s'agit là d'un mini-jeu anecdotique par son côté parodique totalement décalé. Certes 1h30 de durée de vie en ligne droite c'est peu mais pour la qualité de la satire et pour l'humour qu'elle dégage, les 3€ déboursés sont largement justifiés. Je me suis vraiment amusé sur ce jeu de plateformes minimaliste dont le charme vient avant tout de belles moqueries bien assumées. Si vous en avez l'occasion et n'êtes pas allergique à ce genre de jeux et à ce style graphique, je ne peux que vous le conseiller à ce prix là.
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