[Test] Goat Simulator 3
A l'instar d'un certain Brice de Nice dont le troisième film est sorti avant le second, Goat Simulator 3 est donc le second jeu de la licence si l'on exclut les très nombreux DLC et Stand Alone issus du jeu précédent. Vous incarnez une chèvre mais pas n'importe laquelle puisque nous apprenons dans l'introduction qu'il s'agit de la même que celle qui avait posé quelques soucis à l'humanité dans le précédent épisode. Cette introduction d'ailleurs donne le ton puisqu'il s'agit ni plus ni moins qu'une parodie de celle de Skyrim et même si j'aurais préféré que ce ne soit pas clairement indiqué, l'idée est bonne et le ton est donné.
Goat Simulator 3 avant d'être un jeu de simulation de chèvre sous acide et avec des super pouvoirs est avant tout un immense terrain de jeu dans lequel vous aurez l'occasion de faire tout ce que vous n'avez jamais imaginé et même un peu plus, enfin surtout le bordel pour être honnête. Le jeu parodie énormément d'autres titres mais également de très nombreux éléments issus de la pop culture, je vais tenter de ne pas vous donner trop d'exemple car ce qui fait tout l'intérêt de ce jeu c'est clairement la découverte de ces éléments disséminés un peu partout.
Outre les nombreuses références susmentionnées, le jeu parodie également certains éléments de Gameplay, il ne sera donc pas rare de devoir se synchroniser avec une tour de chèvre afin de dévoiler une partie de la carte et de pouvoir et débloquer le voyage rapide. On retrouve également les fameux collectibles que tout le monde adore chercher dans tous les coins et qui ne gonflent absolument pas la durée de vie d'un titre, mais ici ça va, il n'y en a que 200. Étant donné que nous sommes dans un monde ouvert autant vous dire que vous passerez un moment à essayer de tous les retrouver.
Côté Gameplay toujours on retrouvera des mécaniques empruntées à d'autres licences comme la série des Tony Hawk auquel le jeu emprunte la possibilité de grinder un peu partout ou celle des GTA que notre chèvre favorite parodie en empruntant sauvagement les différents véhicules disposés sur la carte, en circulation ou non. De très nombreuses petites quêtes sont proposées avec des indices très vagues sur la façon de les réaliser vous offrant quelques fois de l'équipement aux effets variables mais également des points pouvant être dépensés dans une boutique afin de personnaliser au mieux (ou au pire) votre chèvre.
Passons au point qui me tenait le plus à coeur, le mode multijoueurs. J'ai parcouru une bonne partie du titre en coopération avec un ami et force est de constater que le jeu n'en est que plus fun car en plus de créer deux fois plus de chaos il est possible de se tirer dans les pattes et de jouer à quelques mini-jeux bienvenus. Au nombre de sept ces derniers sont amusants quelques instant mais trop limités c'est un peu dommage. Il est sympathique que lorsqu'un joueur se trouve dans une sous-zone l'autre n'y soit pas téléporté, en revanche il est dommage qu'une téléportation vers l'autre joueur ne soit pas intégrée au jeu (hors tours de chèvres).
Avec Goat Simulator 3 la série n'a rien perdu de sa superbe. On retrouve un titre complètement déjanté mais toujours inattendu qui même s'il ne fait pas toujours rire est un excellent défouloir et le plaisir de découvrir les innombrables références rend à lui seul le jeu déjà culte. Il y a cependant deux écoles, si vous comparez Goat Simulator avec d'autres jeux bien évidemment, il n'est pas très beau, souvent bugué et ne propose pas de réel scénario. En revanche si vous le comparez à son prédécesseur que j'ai déjà beaucoup apprécié, il est meilleur en tout point, plus fun, plus drôle, plus joli aussi, il lag moins et a même moins de bugs. Si vous avez aimé jouer au précédent vous adorerez celui ci, si en revanche ce genre de titre vous est inconnu commencez peut-être par le précédent beaucoup moins cher que celui là proposé tout de même une trentaine d'euros.
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