[Test] Back Again
Back Again est un jeu de plateformes dans lequel vous incarnez un mannequin qui semble vouloir s’émanciper de sa condition. Pour cela il devra quitter le monde qui l'entoure ainsi que ses congénères en trouvant la sortie qu'il ne pourra atteindre qu'après avoir traversé une vingtaine d'épreuves. Il devra donc sauter sur de nombreuses plateformes tout en évitant d'éventuels obstacles qui pourraient le faire tomber dans le vide et le mener à une mort certaine, pour peu qu'on puisse parler de mort pour un mannequin.
Entre chacune de ces épreuves se trouve un Checkpoint bienvenu vous permettant d'éviter aussi bien de la frustration que de perdre du temps. Le titre n'est pas vraiment compliqué, seule la dernière épreuve m'a posé problème pour la simple et bonne raison que j'avais du mal à voir les obstacles ton sur ton, le jeu n'étant composé que de trois couleur, le blanc, le noir et le rouge. La plupart du temps les plateformes sont blanches et deviennent rouge lorsque vous sautez dessus, le décor est noir et blanc et les obstacles sont rouge.
Si le style épuré du titre permet une bonne lisibilité malgré certains obstacles ton sur ton en fin de partie comme je le disais, gérer certains sauts est parfois plus compliqué. Alors le jeu reste simple et pas punitif sans raison mais vu qu'il s'agit d'un jeu de plateforme à la première personne, j'ai été très perturbé de ne pas voir mon ombre lors de mes sauts alors que l'on peut voir l'ombre de certains obstacles sous ces derniers. L'ambiance est plutôt étrange avec un narrateur qui semble vouloir nous empêcher de progresser pour notre propre bien me rappelant un peu Glados de Portal au masculin mais uniquement en anglais, aussi bien la voix que les sous-titres.
Back Again est une expérience intéressante pour qui aime les jeux de plateforme sans prise de tête et n'a pas de nausées à la première personne. Cet angle de vue m'a d'ailleurs un peu rappelé Jumping Flash pour les plus anciens qui connaissent mais ici pas de tirs ni d'ennemis que de la plateforme. Sympathique pour les 3€ demandés, il m'a fallu pour ma part une cinquantaine de minutes et 48 morts pour en venir à bout (17 au second run). A noter qu'un mode Survival chronométré vous demandant d'effectuer l'intégralité du jeu avec une seule vie est présent pour les plus courageux.
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