[Test] Port Royale 4
J'adore les pirates... les mers bleues à perte de vue, le rugissement des canons... bref... j'adore les pirates. Il faut reconnaitre la richesse historique de la période où les territoires se partageaient entre les plus grosses flottes marines du moment, la France, l'Espagne, l'Angleterre et les Pays-bas.
Assassin's Creed : Black Flag m'avait régalée pendant des mois. Du coup, je me suis dit pourquoi pas tester une simulation comptoir commercial.
Port Royale 4 est donc une simulation commerciale dans laquelle on choisit d'incarner une des quatre grandes puissances marine du XVIème siècle. Port Royale permet de revivre cette incroyable période où la piraterie était un métier !
L'objectif ici est clairement le profit. Les comptoirs commerciaux étaient le lieu rêvé pour échanger des marchandises improbables, inconnues ou très demandées. Port Royale 4 met l'accent sur cette mécanique basée sur les lois du marché, de l'offre et de la demande. Sur le principe, c'est simple. On achète à bas prix et on revend où la demande est la plus fort à un prix plus intéressant. Mais ce n'est pas une fin en soi.
En effet, le jeu est bien plus complexe que ça. Car l'idée c'est tout de même d'assurer et de sécuriser vos routes commerciales. Et quand je parle de sécuriser, je fais référence à tous les types d'aléas qui peuvent nuire à votre expédition, tels que les aléas climatiques (vents contraires, tempêtes tropicales)... A défaut, oubliez les rêves de gloire et de fortune. Vous pouvez perdre gros... D'autant que la fortune n'est pas aussi facile à obtenir. En effet, nous sommes dans une simulation économique très bien pensée qui "oblige" le joueur à gérer sa stratégie d'investissement.
Port Royale 4 ne se limite pas aux seuls expéditions commerciales. Comme dans une entreprise, il faudra gérer la production de vos propres ressources... Et c'est un cercle vertueux qu'il faudra développer car plus serez efficaces, connus et reconnus dans vos productions et plus vous pourrez débloquer de nouvelles options. J'aime beaucoup ce système qui est très valorisant pour le joueur. Sans compter le recrutement des capitaines qui donne le sentiment de vraiment tout diriger. Voilà pour le concept.
L'interface est très claire, aérée et lisible ce qui rend les choses bien plus facile car vous avez un visu sur tout en un seul coup d'œil. Tout est accessible et compréhensible. Il faut dire que le didacticiel est d'une efficacité redoutable. Rapide, efficace et focalisé sur l'essentiel. Dans la partie construction, on repère instantanément les bonus/malus des bâtiments, avec ce jeu de symbiose qui permet de les associer au mieux entre eux. Idem pour la partie navigation, on comprend immédiatement qu'il ne faut pas passer par là sous peine d'avoir un retard considérable... Tout est d'une limpidité exemplaire malgré une foultitude de choix et d'alternatives tout au long du jeu.
Mais ce n'est pas tout, car il y a aussi la dimension diplomatique à gérer. S'il n'est pas très compliqué de remplir les missions qui vous sont confiées par les chefs locaux, il restera pourtant délicat de contenter tout le monde. La diplomatie est importante lorsque la guerre oppose notre pavillon à une autre grande puissance. D'autant qu'il ne faut pas contrarier notre patron... Bref, c'est un peu de finesse malgré tout. Même si par moment battre pavillon noir devient indispensable (et tellement jouissif). Et on en arrive à la partie que j'ai adoré : les combats.
Forcément, il vous arrivera de devoir prendre les armes lorsque vos navires seront attaqués. La gestion des combats est somme toute assez simple à gérer. Enfin... pour peu que l'on comprenne la navigation, l'inertie inhérente au navire, l'effet de cloche des tirs... Je tiens à revenir également sur le didacticiel des combats qui est d'une efficacité déconcertante. Un pur régal car en moins de 5 minutes on est déjà à même de remporter notre première victoire. Je n'ai pas joué aux précédents opus, mais on devine clairement le travail qui a été fait toute ces années pour produire un titre aussi complet et soigné.
Sur un plan stratégique, l'IA peut être redoutable, elle développe des stratégies en combat assez retorses. Mais elle se contre assez facilement par la plus basique des contre-attaque, la supériorité numérique. Il faut dire qu'après avoir perdu quelques navires on comprend qu'on est plus fort à plusieurs.
L'ambiance générale est comparable à celle de Tropico : un régal pour les yeux et les oreilles ce qui donne un effet d'immersion extraordinaire. J'ai eu du mal à décrocher j'avoue...
Ainsi Port Royale 4 est un pur moment de bonheur. Je n'ai qu'une chose à dire : A l'abordaaaaaaage !
Article rédigé par Mlle_Krikri
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