[Test] SoulCalibur VI
Soulcalibur IV avait fait couler de l’encre pour de nombreuses raisons, DLC déjà présents sur le disque, prix du personnage soi-disant exclusif… Mais ce fut également un des meilleurs de la franchise et assurément le meilleur sur console HD… Seulement voilà, SCV est sorti et pour beaucoup de fan, il a tué la licence avec ses modes de jeux absurdes, le coté fake-online… et la suppression des modes qui avaient fait le succès de la série. Comme quoi, l’esthétique ne fait pas tout…
L’arrivée d’un SCVI m’avait un peu laissée dubitative. Mais c’est non sans un certain enthousiasme que je me suis lancée dans ce test pendant ma semaine de vacances.
Je vous rassure donc immédiatement, SCVI propose une foultitude de modes de jeu pour ravir tous les fans de la licence, on retrouve même la personnalisation de son combattant (sans le système bonus/malus de SCIV mais c’est un plus tout de même). On retrouve même avec plaisir (c’est une blague) ces interminables dialogues creux et décousus qui caractérisent tout bon jeu de baston qui se respecte. Franchement, si l’équipe de Project Soul est sur le développement de ce titre depuis 2012, on peut les féliciter de ce travail !
Concrètement, il y en a pour tous les goûts, plusieurs modes solo (Chroniques d’Âmes et Balance de l’Âme), plusieurs modes multijoueur (Arcade et Duel) et le jeu en ligne ! Sans parler des galeries et écrans de personnalisation. On retrouve ainsi l’esprit des premiers Souledge/Soulcalibur avec les aventures des combattants dans une progression logique, chronologique. Ainsi au travers des modes aventures on va pouvoir débloquer des armes comme dans le troisième opus de la série. Cette façon de jouer est d’autant plus appréciable parce qu’elle est relativement longue et rejouable à l’infini ou presque…
Quant au mode en ligne, passez votre chemin si vous n’avez pas la fibre… inutile d’espérer faire des matchs classés sans lag…
Concernant le mode Arcade, c’est du grand classique mais on adore enchainer les combats contre les adversaires jusqu’au challenge final. C’est un pur bonheur d’essayer personnage après personnage. Même si j’ai le sentiment que le roster est un peu léger (21 combattants) et qu’il manque des personnages croisés précédemment dans la série (pas les guests). C’est dommage mais on sent venir les DLC… A propos, le Guest est Geralt de Riv, il fait suite à Ezio Auditore.
Alors coté gameplay ça donne quoi ? Mmmmh comme sur les jeux d’arcade, celui qui tape sur n’importe quel bouton à n’importe quel moment mettra toujours la pâtée à celui qui essaye de faire des attaques, LOL. C’est donc une réussite ! Bref, SCVI est très accessible et on sent la poursuite de l’effort déjà initié au titre précédent pour simplifier les commandes au maximum, permettant d’ajouter encore plus de possibilités. On reprendra donc en main avec plaisir Killik et ses attaques caractéristiques au bâton.
La musique, les effets, les graphismes sont nettement supérieurs à ce qu’on a vu dans les précédents titres de la franchise, c’est une évidence. On apprécie donc la qualité du travail qui a été fait sur le jeu avec un petit pincement au cœur pour les bonnes choses du IV qui semblent perdues à jamais… Mais cela ne réduit en rien la qualité de SCVI qui offre un potentiel de divertissement quasi infini avec des modes de jeu dont on ne se lasse pas, que ce soit seul ou entre amis. On regrettera la baisse récurrente du nombre de combattants au profit de ventes sous forme de DLC (Tyra par exemple alors que c’est un personnage historique…). C’est aussi valable pour les zones de combat trop peu nombreuses et la nette diminution du nombre de costumes et d’armes par personnage…
Ceci étant dit, SCVI reste un très bon jeu de baston mais attention à ne pas trop tirer sur la corde (enfin sur le cordon de la bourse) en proposant un titre au contenu réduit avec des DLC à foison… C’est l’erreur qui avait été commise sur un ancien Gran Turismo avec un prix estimé à plus de 200€ si vous vouliez avoir tout le contenu ! Le DLC ne doit pas devenir un moyen de faire payer le jeu deux fois… surtout si tout est déjà présent sur la galette ! A bon entendeur.
Article rédigé par Mlle_Krikri
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