[Test] Metro Exodus

Publié dans #Tests jeux PS4

[Test] Metro Exodus

Metro Exodus fait suite à Metro 2033 et Metro Last Light. Cette licence issue directement d’une série de roman post apocalyptique raconte les mésaventures de survivants à un hiver nucléaire en proie à des attaques de hordes de mutants.

Dans Metro, le joueur incarne Artyiom, un des nombreux survivants à avoir trouvé refuge dans le magnifique métro de Moscou. Durant les deux premiers épisodes, vous devez vous frayer un chemin à l’intérieur des réseaux de tunnels dudit métro tout en affrontant des créatures toutes aussi impressionnantes les unes que les autres.

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Beaucoup font le parallèle entre Dead Space et Metro à cause de son côté oppressant, obscure et effrayant. Vous l’aurez donc compris c’est donc un survival horror en tir à la première personne qui s’offre à nous.

Dans Métro, il convient aussi de souligner de l’importance de la lumière (Torche ou Briquet) et de l’absolue nécessité de se déplacer sans bruit… Bref si la furtivité est de mise jusqu’au premier contact avec l’ennemi, c’est la rapidité pour éliminer les ennemis qui sera prioritaire. En effet, ces derniers ayant la fâcheuse manie d’appeler des renforts…

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Bref, je dois dire qu’un troisième opus a forcément attiré mon attention car je voulais savoir où les développeurs allaient nous emmener… Je n’ai pas été déçue de la réponse… C’est d’autant plus vrai quand tu sais depuis combien de temps les développeurs sont sur le coup. Et bien l’attente en valait assurément la peine.

Graphiquement, Metro Exodus est une claque même si au début on ne se rend pas forcément compte. L’évolution dans les couloirs du métro sombre, boueux et mal fréquenté laissent cependant apparaître des détails témoignant du soin apporté dans ce level-design pour le moins confiné. Le soin apporté aux effets lumineux prend tout son sens lorsque l’on commence à maitriser les mécaniques du jeu, davantage orientées sur l’infiltration que sur l’affrontement direct… Si vous redoutez les coups de flipette, je vous recommande de pousser les réglages de la luminosité de votre écran à fond.

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Mais c’est au terme de quelques dizaines de minutes de jeu que l’on comprend l’ampleur du travail qui a été fait par l’équipe de développement. Car Exodus nous compte la sortie du Métro dans un monde ouvert… Et là, le jeu prend une ampleur inédite et c’est une prouesse incroyable. Vous aurez compris que visuellement la claque ne réside plus dans les couloirs du métro mais dans les décors hivernaux à perte de vue. C’est magnifique, un mix entre Far Cry 5 (pour les détails) et Skyrim (pour la profondeur du champ de vision).

La foultitude de détails dans la modélisation, dans le « remplissage » des décors font de Metro Exodus une parfaite vitrine de ce qui peut se faire techniquement aujourd’hui. J’ai effectué le test sur PS4 pro, cela tourne sans le moindre ralentissement. Je me suis même fait plaisir en jouant sur vidéo projecteur pour admirer ces décors à perte de vue. Qui dit monde ouvert, dit longs voyages et exploration. Pour ce faire vous trouverez quelques véhicules ça et là.

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Coté ambiance sonore, j’ai trouvé qu’il n’y avait pas ou peu de variation. Cela reste très sobre. Si cela se comprenait dans les couloirs du métro moscovite où le silence était de mise, on peut regretter que les déambulations à la surface ne soient pas accompagnées par une musique plus « intense ». Ceci étant, on apprécie tout de même l’ambiance générale qui est une immense réussite. Et on le doit à mon sens en grande partie au travail fait sur les effets de lumière en lien avec les conditions météorologiques.

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Concernant la trame scénaristique, que vous connaissiez ou non l’histoire (ou les autres jeux) elle est particulièrement bien ficelée et mérite toute votre attention. La vie d’Artyon n’est quand même pas simple ! Mais on se régale cependant de l’accompagner dans ses pérégrinations pour le moins apocalyptiques !!! Je suis toujours frustrée de ne pas pouvoir raconter dans les détails ce genre de scénario mais je ne voudrais pas vous spoiler. Sachez cependant qu’il réserve son lot de surprise et qu’il est à la hauteur des romans, c’est pour dire ! On appréciera même la place accordée à la psychologie et là je ne parle pas des monstres… Enfin, pas des non-humains en tous cas. Je vous laisser juger par vous même.

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Ce qu’il faut retenir selon moi c’est cette réussite pour le premier monde ouvert dans la licence. On appréciera ces monologues du héros en voix off à la manière de Deckard dans Blade Runner ou sans aller aussi loin (dans la portée philosophique), de ceux de Solid Snake… A titre personnel, je regrette juste un truc, les marques de froid ou d’usure sur la visière de Artyom, j’ai constamment envie de la nettoyer… C’est très frustrant ^^

Franchement, que vous connaissiez ou non la série Metro, celui-ci peut constituer une belle entrée en matière. Et si vous ne connaissez pas la série, foncez sur Metro Last Light Redux pour vous faire une idée... Il vous donnera le ton et je suis prête à parier que vous foncerez sur Exodus immédiatement.

Article rédigé par Mlle_Krikri

 



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