[Test] Mad Games Tycoon
Mad Games Tycoon est un jeu de gestion qui vous offre la possibilité d'ouvrir votre propre entreprise dont l'activité principale concerne directement le jeu vidéo. Vous débuterez l'aventure dans la décennie de votre choix, j'ai pour ma part opté pour 1980, et devrez commencer par développer votre premier jeu depuis chez vous. Viendra ensuite le temps d'embaucher grâce à de judicieux prêts que vous aurez contracté auprès de votre banque pour pouvoir vous développer, et pourquoi pas diversifier aussi bien le genre de jeux que vous allez créer que votre activité.
Bien évidemment de nombreux choix s'offrent à vous dès le début de la partie, qu'il s’agisse du nom et du logo de votre entreprise que vous retrouverez sur les différents bâtiments que vous occuperez les uns après les autres que des traits de caractères de votre personnage de départ. Vous pourrez ensuite attaquer les choses sérieuses et devrez diviser votre local en plusieurs bureaux correspondant chacun à un service. On retrouvera par exemple le pôle développement qui s'occupe aussi bien du développement des jeux et de leurs mises à jours que de celui des différents moteurs graphiques.
Le pôle recherche vous permet de déverrouiller de nouvelles options qu'il s'agisse de thèmes abordés dans les jeux, de types de jeux ou encore de technologies à implémenter dans vos futurs moteurs graphiques voire consoles de jeu. Pour faire fonctionner un service il faudra bien évidemment du matériel de bureau que vous devrez acheter ainsi que du personnel que vous y aurez placé. Vous pourrez donner des consignes à chaque service comme par exemple demander au service développement de travailler sur l'extension de votre dernier MMO tandis que le service de contrôle qualité devra s'atteler à la correction des bugs de ce dernier.
Vos employés feront certes ce que vous leur demanderez mais auront également des besoins primaires comme aller aux toilettes ou disposer d'un endroit pour se reposer et se changer les idées. C'est là qu'interviennent la gestion de votre budget et de votre espace car il ne faudra pas négliger la présence de toilettes, de chauffage, de bornes d'arcade ou encore d'armoires pour que tout le monde se sente le mieux possible et fournisse un travail d'une qualité optimale. Des évènements aléatoires pointeront le bout de leur nez comme la possibilité de présenter les jeux sur un salon ou encore la hausse ou la baisse des ventes de jeux vidéo au niveau mondial.
Il faudra quelques temps pour appréhender les différentes mécaniques du jeu et surtout les possibilités qui sont offertes au joueur mais une fois cette étape passée, le jeu s'avère aussi addictif qu'abordable pour tout le monde avec ses 4 niveaux de difficulté. Créer des jeux, les éditer, créer sa console et son moteur graphique, vendre les kits de développement, améliorer la qualité de ses jeux via des ateliers ou travaillent vidéastes, ingénieurs du son et autres techniciens, allouer des serveurs aux MMO éventuellement développés, gérer la communauté et les campagnes marketing sont autant de choses qui font que vous ne verrez pas le temps passer. Pour donner un ordre d'idée j'ai joué 11 heures à ce jeu en 2 jours avant de recommencer dans une difficulté plus élevée.
Mad Games Tycoon est un jeu de gestion que j'ai particulièrement bien apprécié, il est facile à prendre en mains après avoir bien lu les tutoriaux et tâté le terrain une bonne heure. Cependant au bout d'une dizaine j'en vois le bout, j'ai plein d'argent alors que mes jeux n'ont pas forcément reçu de supers notes de la presse et l'intérêt de continuer n'est plus si évident. C'est à ce moment que j'ai décidé de recommencer dans une difficulté plus élevée mais la répétitivité était là, j'en conclue donc que sa durée de vie est d'une dizaine d'heures ce qui est tout à fait correct en vue de son prix d'une quinzaine d'euros et des nombreuses possibilités qu'il offre. Si vous aimez les jeux de gestion sans trop de prise de tête avec une gestion de l'espace intéressante foncez, le passé et l'avenir du jeu vidéo n'attendent que vous.
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