[Test] Senran Kagura Peach Beach Splash
Senran Kagura est une franchise peu connue en occident qui vient conter les aventures des jeunes filles formées à l’art des Ninja. On peut suivre leurs pérégrinations depuis plusieurs années au travers de mangas, d’animés et de jeux vidéo !
Du jeu de plateforme au jeu de baston en passant par le jeu musical, Senran Kagura tente de séduire les amateurs de tous les genres de jeux vidéo. Dans Senran Kagura Peach Beach Splash, on vient faire de l’œil aux amateurs de TPS en leur proposant un jeu rafraîchissant…
Plusieurs groupes de jeunes femmes aux allures et codes vestimentaires différents se retrouvent conviées à un tournoi sur une ile paradisiaque. Le tout commenté par deux présentateurs complètement barrés… Sauf que là… il est interdit de recourir aux aptitudes martiales de ces Shinobis… à la place, elles devront s’affronter au pistolet à eau… en bikini. On sent clairement que les développeurs se sont fait plaisir… misant davantage sur les graphismes (réussis, fluides et colorés) que sur le scénario quasi inexistant. Enfin on ne va pas se mentir, ici c’est gros lolos et matage de petite culotte… Ce qui n’est pas sans rappeler un certain jeu de combat qui s’était amusé à faire dans le Beach Volley...
SKPBS rappellera Splatoon dans une certaine mesure. Mais il est vrai qu’on oublie vite la comparaison tellement on se prend au jeu. Si SKPBS semble réservé aux amateurs de candides jeunes femmes dénudées, la technique et la compétition prennent vite le dessus. Si les didacticiels et les phases initiales sont assez simples, on se rend vite compte de la technicité du titre et de la nécessité de bien gérer toutes les informations à l’écran. Visibilité, munitions (l’eau), déplacements, sauts, vol plané, esquive… sont autant d’éléments à maitriser obligatoirement pour vous lancer dans la vraie compétition.
Le mode histoire est somme toute assez sympathique et malheureusement aussi développé que sur un jeu de baston classique. Mais là encore on se laisse prendre au jeu, c’est plaisant, léger et surtout pas prise de tête… Il vous sera proposé de multiples options agrémentant le jeu soit de manière cosmétique soit de manière… érotique. En effet, il ne faut pas oublier que le charme et l’humour décalé sont au centre de ce titre. Mais je ne vous en dit pas plus.
Un mode Entrainement est disponible est c’est très sympa malgré un panel d’options relativement peu nombreuses. Après, il ne s’agit que d’un entrainement.
Le mode multi m’a quelque peu déçue pour deux raisons. La première, est l’absence de possibilité de jouer en écran splité et ça franchement c’est terriblement décevant. La seconde est le niveau de jeu des parties en ligne… tout aussi décevant. On oscille entre l’impossible face à des afficionados qui doivent vivre à 30 cm de de leur NRA pour avoir un ping de 0 et les casuals de 11 ans qui ne sont là que pour l’esthétique du jeu dirons-nous. Bref, pas de quoi jouer réellement en compétition et ça enlève forcément un peu d’intérêt au mode multijoueur. Le seul véritable point noir est le temps d’attente… On distinguera la mode compétitif du mode survie qui n’est pas dénué d’un certain charme non plus. Encore faut-il tomber sur des joueurs impliqués…
Coté gameplay, n’allez pas croire qu’on se contente de se balancer des giclées d’eau sur les protubérances mammaires de ses adversaires, que nenni ! Vous aurez accès à une grande variété d’armes permettant de favoriser le corps à corps ou au contraire les attaques à distances. A titre personnel, j’ai un léger faible pour le lance-roquettes à eau… ! Les cartes sont assez bien détaillées, lumineuses, très colorées… Les trajets sont bien étudiés et il n’y a pas ou peu d’endroit où se planquer. On se rapproche d’un Doom (2016) ou du « vieux » Unreal Tournament en termes de rapidité et de fluidité. Pas un ralentissement en vue, des temps de chargement courts, bref tout pour rendre ce jeu énergique. L’IA est respectable sans pour autant être retorse, mais soyons honnêtes, ce n’est pas ce qu’on recherche non plus. Coté tactique vous avez également un Deck en jeu qui vous permet de sortir des bonus, boucliers, mascotte et autres gentillesses pouvant parfois faire la différence entre la victoire et la défaite… Il existe entre 800 et 900 cartes semble-t-il… Point très intéressant pour les puristes qui chercheront à collecter un maximum de ces bonus…
Beaucoup de scènes osées il faut l’avouer sans pour autant qu’elles soient choquantes. Enfin, visuellement parlant. Après, les maillots de bain destructibles, transparents associés aux prises de vues plus que suggestives feront hurler toutes les féministes occidentales mais relativisons, c’est culturellement un produit typiquement japonais. Non, ce n’est pas sale !
La modélisation y est pour beaucoup avouons-le mais c’est ce qui fait le charme aussi de ce genre de titre. C’est peut-être pour cela qu’il existe un mode « Douche et caresses » que je vous laisserai découvrir.
En conclusion SKPBS est un titre très frais, pas forcément nouveau mais visuellement attractif qui plus est, bénéficie d’un gameplay fluide. Que demander de plus ? Un multi local peut être… Par-delà l’aspect coquin, le jeu bénéficie d’une vraie technicité avec des cartes pensées pour le compétitif. On appréciera la musique particulièrement entrainante et typiquement nippone. Vraiment un bon moment à passer.
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