[Test] Dystoria
Au tout début de la PSOne, il y avait un jeu en fausse 3D fil de fer, qui donnait l’impression de piloter un tank comme dans Tron… Une pure réussite avec une musique techno d’enfer. Dystoria semble vouloir faire revivre le concept de ce fameux Assault Rigs.
Dystoria propose donc de prendre les commandes d’une sorte de tank futuriste tel qu’on a pu en voir dans Tron. Posé sur une zone de jeu suspendue dans le vide, vous devrez survivre en parcourant la map sans vous arrêter un seul instant sous peine de mort. La clé de la réussite (tant du jeu que du joueur) est dans le mouvement. Et c’est bien là où Dystoria se démarque de ses rares concurrents, les déplacements se font en 3 dimensions comme le jeu de tank Ghost in The Shell sorti sur PSOne également. Vous pourrez donc monter sur les murs, descendre dans des ouvertures et pivoter pour jouer sous la map ou encore jouer la tête en bas.
Très arcade dans son gameplay Dystoria propose un jeu de tir fluide, rapide et efficace. A aucun moment vous ne perdrez pied dans cette simulation particulièrement soignée. Vous prendrez plaisir à contourner vos adversaires, à vous placer au dessus voire en dessous de vos cibles pour pivoter subitement et apparaitre derrière elles avant de les exploser dans un feu d’artifice exceptionnel.
Là encore, je ne vais pas m’attarder sur le scénario à croire que les jeux de shoot ne méritent pas d’en avoir un convenable… ici, cela reste dans la lignée de ce qui existe, vous avez été sélectionné pour participer à un jeu que l’on croirait tout droit sorti de Tron… Bref, on s’en moque, ce qui compte c’est que le jeu est très bien rythmé. Vous évoluez entre les différentes maps et vous vous surprendrez à peaufiner vos stratégies et à vous adaptez à chaque situation… La progression est d’ailleurs très bien faite puisque chaque victoire, chaque combat rapporte des éléments permettant de faire évoluer son matériel et d’améliorer ses performances.
Le système de progression apporte un grand plus à la rejouabilité du titre. Coté jouabilité, on ne va pas se mentir, c’est beaucoup moins confortable si vous ne possédez pas de manette à double stick. On regrettera quelques petits bugs de déplacement (que je n’ai ni pu attribuer avec certitude au jeu ni à ma manette) qui vous font déplacer en boucle autour du même axe… et là, c’est la gerbe si vous me pardonnez l’expression… C’est un peu comme si au lieu de presser pour vous déplacer dans une direction, cela vous gardait la commande en mémoire et que cela ne s’arrêtait pas à moins de repartir dans l’autre direction. C’est un peu rare mais suffisamment pénalisant pour faire rager quand on tente de fuir un ennemi…
En dehors des graphismes trop largement inspirés de Tron, Dystoria est un titre original et réussi qui ravira les amateurs de shooter. D’une difficulté assez constante, Dystoria vous offrira de nombreuses heures de jeu sans que vous n’éprouviez la moindre lassitude.
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