[Test] Saints Row : Gat out of Hell
Alors que toute la troupe des Saints était réunie pour fêter l'anniversaire de Kinzie, quoi de mieux pour mettre l'ambiance que de jouer avec une bonne vieille Ouija. Alors que l'ambiance était à son paroxysme, le planche se mit à donner des réponses étranges aux questions posées par les Saints et une chose en entrainant une autre, le chef des Saints également président se vit aspirer par un portail. Après avoir questionné la planche assez violemment, Johnny Gat et Kinzie Kensington se retrouvèrent également aspirés par ce portail afin qu'ils puissent partir à la recherche de leur ami... en enfer.
Même si son titre est composé d'un très bon jeu de mot que l'on pourrait traduire par "DéGatge de l'enfer", l'humour qui fait la force de la série est bien plus discret dans ce jeu. Attention nous sommes tout de même dans un bon gros délire à la Saints Row, un GTA-like avec des pouvoirs encore plus extravagants que dans Saints Row IV. Ce qui diffère déjà c’est un scénario assez pauvre et qui n'apporte vraiment rien au jeu, on est balancés en enfer et on y fait ce que l'on veut, et ce que l'on veut bien évidemment c'est tout casser.
L'absence de trame narrative se ressent également dans le Gameplay car il n'y a quasiment pas de missions principales dans le jeu. Votre objectif va être de créer le chaos le plus total afin d'attirer l'attention de Satan qui vous emmènera directement là où est caché son otage. Pour cela vous avez bien évidemment la possibilité de remplir de nombreuses missions secondaires qui consistent à survivre, capturer des zones ou encore remporter des courses chronométrées... en volant. Et oui une des grandes nouveautés de ce jeu est qu'il vous est possible de voler.
Étant donné qu'il s'agit d'un Stand Alone (DLC jouable sans le jeu d"origine) proposé pour une vingtaine d'euros, la carte se veut bien plus petite qu'à l'accoutumée. Vous pourrez certes incarner Gat ou Kinzie mais vous n'aurez aucune possibilité de personnalisation comme c'était le cas dans les autres épisodes. Vous aurez donc vite fait le tour en 5-6 heures des possibilités qu'offre le jeu en solo ou en coopération. Il est vraiment agréable de disposer d'armes à feu, de super pouvoirs et de rencontrer quelques personnages emblématiques de la série comme de la vie réelle, je ne verrai plus jamais Shakespeare de la même manière.
Reprenant le même modèle que son ainé avec des pouvoirs améliorables grâce à des Clusters disséminées partout en enfer et des armes à feu améliorables grâce à l'argent reçu en tuant des ennemis et en remplissant des missions, ce jeu est clairement destiné aux fans du précédent opus. Graphiquement en dessous de ce que peut proposer la PS4 le jeu reste cependant correct visuellement et plutôt fluide. J'ai bien aimé ce jeu qui s'avère être un excellent défouloir à petit prix que je vais me faire une joie de dépouiller entièrement tant il est agréable de se sentir aussi puissant face aux démons de l'enfer. J'espère que nous aurons droit à d'autres délires du genre dans d'autres univers (le paradis, le corps humain ?) mais avec un système de progression du personnage différent qui pourrait offrir un peu de fraîcheur à cette licence déjà bien givrée.
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