Metro 2033, je me rappellerai toujours de l'annonce de ce jeu sur Xbox 360 qui m'avait énormément hypé par son univers et son contexte. A tel point que j'ai lu tous les livres de la série originale et évidemment fait tous les jeux. Mais aujourd'hui, on se retrouve pour parler du portage Switch des deux premiers épisodes, c'est à dire Metro 2033 et Metro Last Light. Bien évidemment, l'intérêt de ce petit test est avant tout de voir si le portage Switch est de qualité, mais il est important de faire un petit rappel de cet univers ! Enlevez vos masques à gaz, on est arrivé à destination !

Bien évidemment, Metro 2033 raconte la vie de survivants d'un cataclysme nucléaire qui se sont réfugiés dans le métro de Moscou, qui a été construit pour résister à ça. Nous incarnons Artyom, qui survit dans sa station de Vdnkh avec son père adoptif. La vie de notre héros est bouleversée lors de la venue de Hunter, un ranger de l'Ordre, qui charge notre personnage de délivrer un message à la station de Polis concernant les Sombres, des créatures mystérieuses rendant fou tous les humains qu'elles croisent. Artyom s'en va donc accomplir sa mission avec de bien nombreuses péripéties, mais déjà que vous allez vous prendre une ou deux lignes plus bas un gros spoil, n'en rajoutons pas trop !

Et dans Metro Last Light, nous retrouverons donc Artyom quelques temps après la mauvaise fin de Metro 2033 à la poursuite d'un des derniers survivants de la race des Sombres. Notre héros devra affronter de nombreuses péripéties, puisque le Reich et les communistes se livrent une guerre sans merci pour le contrôle du Métro.

Que ce soit l'un ou l'autre, la principale force de la série Metro, c'est son histoire, son contexte, l'analyse de la société qui a survécu et qui essaye de se reconstruire avec tous ses anciens défauts dans cet environnement réduit. Et c'est tellement bien foutu que l'on s'immerge complètement dans le réseau souterrain. Mais ne gâchons pas le plaisir de la découverte pour ceux qui ne l'ont pas fait !

Graphiquement, on pourrait s'attendre à quelque chose de bâclé, étant donné qu'il s'agit d'un portage Switch et que la console de Nintendo n'est pas la plus puissante du marché. Et bien que nenni, le portage est de grande qualité ! Déjà les deux jeux sont sur la cartouche, ce qui est déjà bien mieux que tous les jeux demandant un téléchargement (les jeux 2K, on vous voit). Après en jeu, que ce soit 2033 ou Last Light, il n'y a aucun ralentissement, que ce soit dans les souterrains ou à la surface, tout est ultra stable. Et rien que pour ça chapeau. Bien que les versions originales soient sorties sur Xbox 360/PS3 et PC, on a l'impression que le portage Switch embellit le jeu, le rendant visuellement un peu plus agréable ! Le bestiaire et les environnements dévastés sont vraiment crédibles et les textures bien qu'un peu datées restent quand même correctes à l'oeil. Seul bémol du jeu qui n'a toujours pas été corrigé, les environnements sombres rendent assez mal et surtout en mode portable. Pour tout le reste, chapeau !

Pour ce qui est de la localisation, le jeu est traduit en français et les voxographes sont d'excellente qualité, vous reconnaîtrez quelques voix connues comme Gilbert Levy (la voix française de Moe dans les Simpson) entre autres ! Même si quelques voix de survivants sont assez bateau, l'ensemble est crédible et les musiques jouent sur notre corde nostalgique tout en restant sur le folklore russe, comme lors d'une séquence dans le théâtre du Bolchoï dans Last Light. Tout est fait pour narrer l'histoire et la survie dans le Metro, et avec son scénario, tout ce lore est vraiment crédible !

Au niveau du gameplay, on reste toujours dans l'immersion car le jeu nous impose de temps à autres de recharger notre lampe torche, mais aussi certaines armes pneumatiques qui feront plus de dégâts. Le jeu reste cependant un fps des plus classique avec des phases d'infiltration et quelques phases de shoot bien rythmées ! Dommage que certains bugs de scripts qui ne se déclenchent pas n'ont toujours pas été corrigés empêchant la progression du joueur.

A côté de ça, le jeu lors des phases en surface (qui est irradiée suite aux attaques nucléaires) vous imposera de mettre un masque à gaz avec des filtres. Filtres dont la durée restante d'air devra être surveillée avec attention par le biais de la montre, sous peine de lente asphyxie et donc de mort.

Egalement, durant le jeu vous pourrez utiliser vos balles de grade militaire que vous aurez ramassé au préalable comme monnaie pour acheter des munitions ou des filtres, mais aussi comme .... munitions qui infligeront plus de dégâts aux ennemis. A vous de faire le bon choix.

Et petit détail important, lors de votre aventure, vous aurez des choix moraux à effectuer qui influeront sur la fin du jeu. Un enfant qui vous demande une balle pour vous conduire à une personne? Donnez lui et vous marquerez des points ! Comme vous pouvez le voir, Metro vous propose une aventure variée avec un gameplay classique mais qui vous obligera à tout explorer et prendre plein de facteurs en compte, et c'est ce qu'il faut pour ne pas rendre un titre ennuyeux ! Enfin, chose importante, comptez une quinzaine d'heures par titre pour en voir le bout, ce qui donner au final une durée de vie ultra correcte pour cette compilation !

Pour conclure, on peut clairement affirmer que la version Switch de Metro Redux est un portage de très grande qualité ! Bien que les jeux soient sortis il y a presque 10 ans, ils restent toujours agréables sur la console de Nintendo. Que ce soit en docké ou en portable, les développeurs ont réalisé un vrai tour de force tant le jeu est fluide et on prend vraiment du plaisir à revivre les deux premiers épisodes de la vie d'Artyom ! Et pour ceux qui découvriront cette épopée, amusez vous bien, car le jeu le mérite clairement ! Avec son histoire, et son gameplay, je ne peux que recommander le titre et vous encourage grandement à faire Exodus qui clôture l'histoire d'Artyom. Bonne balade dans le métro et attention aux Nosalis !

Article rédigé par Bloblor