Gun Gun Pixies est atypique… une sorte visual novel ponctué de phases de tir à la troisième personne. Véritablement inclassable GGP vous plonge dans un monde contemporain où vous incarnez les membres de la Pixie Team, les sexy Kame Pon et Bee Tan. Deux créatures de rêve à peine vêtues (ne jugez pas, elles ne viennent pas de notre monde…) envoyées sur terre pour « étudier » les êtres humains, plus particulièrement les jeunes filles elles même assez dévêtues… Vivant dans une société en proie à une grave crise existentielle (c’est ce qu’elles disent) elles doivent sauver leur monde nommé Pandemo grâce à leurs recherches… Le pitch vaut ce qu’il vaut…

Il faut dire que le côté TPS est assez étrange… Concrètement vous prenez le contrôle d’une des deux protagonistes et vous évoluez dans une gigantesque (par le volume et non par la taille) zone de jeu. Vous êtes minuscule et vous devez grimper aux meubles, vous cacher, ramper de manière suggestive (mmmhhh) pour éviter le champ de vision de l’humaine que vous observez. Pendant ce temps-là, elle fait généralement de la gym du yoga avec des mouvements exceptionnellement suggestifs qui pourraient être obscènes dans d’autres circonstances et, bien évidemment si nous avions l’esprit mal tourné. Le but étant bien entendu de lui tirer dessus pour évaluer sa réponse émotionnelle voire endocrinienne… jusqu’à ce qu’on pourrait par moment assimiler à un orgasme !

Mais le jeu serait trop simple si ce n’était que ça… en effet le challenge consiste surtout à éviter les attaques sous forme de sphères chargées d’énergie négative qui sortent du corps des humains ciblés. Mais on sera tenté de se laisser toucher quelques fois car chaque sphère a pour effet de vous priver de vos vêtements… (Non mais ne cherchez pas, laissez-vous porter !). Par contre, une fois nue, si les sphères vous touchent à nouveau la partie prend fin… Car ne vous y trompez pas, il y a véritablement une dimension stratégique, vous devez identifier les « points faibles » de l’humaine depuis un point de vue adapté (il faudra vous déplacer discrètement, en évitant de vous faire voir, en escalader des meubles et surtout en faisant le moins de bruit possible…) pour lui tirer dessus efficacement. Il vous faudra également veiller à ne pas manquer de munitions pour accomplir à bien votre mission.

Alors vous l’aurez compris ce jeu est complètement barré. Mais il n’a nullement vocation à être le TPS ou le Visual Novel de l’année. Il se positionne sur un créneau délirant et un peu coquin ce qui, avouons le nous change du dictat des triple A. Un jeu est censé divertir, GGP répond à la demande. Les PGM le trouveront répétitif et pour cause, c’est un jeu casual par excellence. On fait une partie, voire deux et on passe à autre chose.

Sur le gameplay, on regrettera objectivement des petits défauts qui peuvent rendre approximatifs certains sauts (sur les échelles notamment). Mais objectivement, je n’ai pas su évaluer si c’était lié véritablement aux contrôles ou à l’ajustement automatique de l’angle de caméra qui peut être perturbant par moment. Bien évidemment et comme dans tous ces jeux, vous retrouvez des bonus à foison, des tenues (encore plus sexy) à acquérir. Par contre, je vais faire une remarque assez dure sur la Switch qui à mon sens ne répond pas aux exigences de gameplay… En effet, les sticks ne sont pas assez résistants à mon gout. Il faut vraiment une manette pour y jouer sereinement.

Franchement … on ne va pas se mentir, si vous n’aimez pas spécialement les visuals novels, les mangas, ni le côté un peu sexy, passez votre chemin ça risque de ne pas vous plaire. Par contre si vous êtes bon public, que vous raffolez de ce petit côté un peu coquin… n’hésitez pas, c’est drôle, délirant… mais en anglais malheureusement…

Article rédigé par Mlle_Krikri