[Test] Rabi-Ribi

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[Test] Rabi-Ribi
Aquab0n me connait bien, il sait que quand il est nécessaire de prioriser un jeu, je me consacre à lui corps et âmes quitte à jouer toute la nuit…
 
Dans ce jeu indépendant, vous incarnez, une fraiche lapine qui vit dans la ville de Rabi-Ribi avec son maitre. Un beau matin, Erina, la lapine découvre qu’elle est transformée en humaine habillée en bunny girl tout droit sortie de Playboy… Bon sauf que ses oreilles semblent réelles… la pauvre… Accompagnée de Ribbon (une fée)  Erina part à l’aventure dans notre monde au travers d’un portail dimensionnel (cherchez pas c’est japonais).
[Test] Rabi-Ribi
Je ne vous cache pas que devant ce pitch et les quelques screens qui l’accompagnent, je n’ai pas pu refuser ce test… Sachez tout de même que j’ai totalisé plus de 11 heures de jeu quasi non-stop pour sortir ce test !
 
Par-delà cette histoire un peu étrange se cache une multitude d’illustrations magnifiques complétant à merveille cette intrigue quelque peu rocambolesque. Mais ce parti pris n’est pas sans rappeler les jeux de plateforme d’antan qui nous ont donné tant de plaisir. Bien évidemment graphiquement le titre bénéficie d'un level design bien plus avancé, plus soigné et peut être bien mieux rythmé. Et je ne vous parle pas de la musique ! 
[Test] Rabi-Ribi
Bien évidemment les tableaux sont gigantesques, impressionnants et variés. On oscille entre le monstre kawaï et l’abomination, mais dans tous les cas, on prend plaisir à progresser dans cet univers que j’ai qualifié d’acidulé au regard des couleurs douces qui le caractérisent. Rassurez-vous, la variété est telle dans les 10 tableaux principaux qu’on ne s'en lasse pas à un seul instant.
 
La progression va crescendo, j’ai le sentiment qu’il y a eu une réflexion importante sur la difficulté qui augmente progressivement sans pour autant être bloquante. D'ailleurs le système de choix de difficulté n'est pas sans rappeler celui des RPG (priorisant le narratif par exemple). Il existe deux niveaux de difficulté supplémentaires à débloquer. Dans tous les cas, elle est particulièrement bien dosée et équilibrée. Il faut dire que la phase d’apprentissage est très courte, les commandes sont simples et pourtant, il serait injuste de les qualifier de simplistes. En effet, le combat étant au cœur de ce jeu de plate-forme on est en droit de s’attendre à une certaine technicité. 
[Test] Rabi-Ribi
Eh bien c’est le cas, vous l’aurez compris les attaques au marteau de guerre d’Erina ne sont pas mono-bouton comme j’ai pu le croire dans un premier temps. Si vous pouvez vous contenter de marteler la touche d’attaque pendant les 30 premières minutes, vous vous rendez vite compte que cela ne se limite plus à ça. Rapidement les combos se mettent en place, glissade, saut, attaque directionnelle. Et au fil de votre progressions vous débloquerez les aptitudes les unes après les autres.
 
Mais en outre, il vous faudra apprendre à gérer Ribbon votre acolyte fée qui permet de réaliser des attaques à distances. Sans oublier l’attaque spéciale et un mode que j’ai du mal à qualifier, une espèce de mode Berserker qui vous immunise contre les coups… Bref du très lourd. Les boss sont tendus pour la plupart. Le bourrinage n’est pas forcément toujours de mise même si quelques fois cela passe sur un malentendu. Attention cependant, plus la difficulté augmente et plus les boss sont difficiles offrant un véritable défi (c'est d'autant plus vrai selon les modes de difficulté que vous avez choisis en amont).
[Test] Rabi-Ribi
On appréciera la variété des ennemis, témoins du travail des développeurs. Ce « détail » souvent omis dans la majorité des jeux de plateforme/shooter indé témoigne véritablement de la qualité du jeu et du soin qui a été apporté dans la réalisation. On apprécie également ce monde ouvert qui permet de se déplacer à notre guise (sauf quelques rares exceptions scénaristiques). On appréciera enfin la système de « collectibles » qu’habituellement je critique allégrement dans les jeux… Dans Rabi-Ribi, tout à un intérêt… Vraiment un très bon titre où l’on ne s’ennuie jamais. 
 
Rabi-Ribi est addictif. Il faut dire que pour jouer 11 heures de suite à la première utilisation… il ne peut que l’être… Ce savant mélange entre animé, concept old-school et techniques actuelles font de Rabi-Ribi un must-have du pixel-art !
[Test] Rabi-Ribi
Bien évidemment, l’humour est de mise dans ce titre décalé. Entre érotisme timide et fausse perversion, Rabi-Ribi offre un moment de divertissement léger, coquin avec des visuels variés et plaisant. On sent bien évidemment la patte artistique asiatique dans ce jeu plein de clins d’œil. Pour ma part, j’ai testé ce titre avec un stick arcade et c’est l’extase !
 
En outre, la rejouabilité de Rabi-Ribi est telle qu’il est quasi infini. Ce qui fait de lui un très bon investissement.
 
Article rédigé par Mlle_Krikri

 



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