[Test] Les Chevaliers de Baphomet : La Malédiction du Serpent

Publié dans #Tests jeux PS4

[Test] Les Chevaliers de Baphomet : La Malédiction du Serpent

Issu d'un projet Kickstarter ayant déjà gratifié les joueurs PC d'une version de ce jeu scindée en deux épisodes, voici que Les Chevaliers de Baphomet : La Malédiction du Serpent débarque sur consoles de salon en une seule fois. J'ai connu cette série alors que le second opus débarquait sur PlayStation, c'est donc avec une certaine nostalgie que je me suis lancé dans cette nouvelle aventure. On y retrouve évidemment George le plus français de tous les américains avec son accent et ses répliques cultes et Nico la jolie Parisienne moins drôle mais tout aussi efficace lorsqu'il s'agit de résoudre des énigmes.

[Test] Les Chevaliers de Baphomet : La Malédiction du Serpent

Lors d'une exposition dans la galerie du Lézard Bleu alors que nos deux compères étaient là, un homme pourvu d'un casque est entré pour dérober une des œuvres exposée et assassina d'une balle le propriétaire de la galerie alors qu'il tentait de s'interposer. George, travaillant pour le cabinet d'assurance ayant assuré le tableau volé, la Maledicció, fera tout pour résoudre ce vol ainsi que ce meurtre qui les conduiront lui et Nico dans des contrées éloignées. Comme toujours le jeu démarre très terre à terre pour finir en pleine science fiction, chose qui fait également partie du charme de la série.

[Test] Les Chevaliers de Baphomet : La Malédiction du Serpent

La première chose que l'on remarque c'est que ce jeu est en 2D contrairement aux derniers opus franchement mauvais, du moins pour le manuscrit de Voynich auquel j'ai eu l'occasion de jouer. La seconde c'est très clairement le fan service, les mêmes voix et habitudes des personnages et surprise, quelques figures familières des autres opus sont également présents. Laine par exemple, un des premiers personnages rencontrés dans le jeu a déjà croisé le chemin de George et Nico dans le second opus, les boucliers de Quetzalcoatl.

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Le second point important c'est que le jeu m'a semblé terriblement facile, peut-être est-ce parce que j'ai gagné en maturité vieilli depuis le second opus mais je me souviens très bien avoir dû suivre une soluce quelques fois pour réussir à avancer. Dans celui ci tout coule de source, les énigmes ne sont pas très compliquées, même certains objets à combiner entre eux sont en surbrillance pour faciliter la vie du joueur. Si je ne suis pas contre un peu de facilité dans ce genre de jeu, j'ai trouvé ici qu'au contraire il manquait un peu de Challenge.

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Graphiquement le jeu est très beau, du moins lorsque les personnages ne sont pas en gros plan comme dans les cinématiques. Ce n'est pas qu'il ne sont pas bien fait c’est juste que le Cell Shading ne les intègre pas très bien dans les décors. La musique et l'ambiance mise également tout sur la nostalgie avec les mêmes sons qu'à l'époque, que du bonheur. Le Gameplay à la manette en décevra plus d'un, surtout s'il a l'habitude de jouer sur PC mais on constate un gros gain de rapidité et de précision par rapport aux opus PS1.

[Test] Les Chevaliers de Baphomet : La Malédiction du Serpent

Les Chevaliers de Baphomet : La Malédiction du Serpent m'a clairement réconcilié avec cette série que j'adorais à l'ère de la première console de salon de Sony. Il est un peu étrange que le jeu soit bien plus facile que ses aînés mais le plaisir de retrouver cet univers décalé et ces personnages surpasse cela. Il s'agit d'un bon Point'n'Click que je conseille fortement aux fans de la série ainsi qu'à ceux qui ne connaissent pas vraiment le genre. Les habitués quant à eux le trouveront bien trop simple bien qu'il m'ait tout de même fallu une douzaine d'heures pour en venir à bout.

 



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